• Kaemyll Matsushima, naissance d'un capsuleer !

    Enfin, le rêve de toute une vie se réalise : j'ai obtenu ma licence de pilote de POD et je suis devenu du coup un Capsuleer, immortel au yeux des hommes.

    Intégré au sein de la prestigieuse State War Academy [SWA] comme simple Ensign, j'y ai fait mes classes et l'on m'y a enseigné les fondamentaux du pilotage des différentes frégates Caldari. J'ai débuté sur la première d'entre elles, l'IBIS ! Basique mais maniable, elle m'a néanmoins offerte la possibilité de faire mes preuves. Mes instructeurs m'ont malmenés, pour mieux m'offrir l'opportunité de me dépasser. Ils ont partagés avec moi leur savoir en combat-canon et combat-missiles, en guerre électronique, en utilisation des scanners. Astrophysique, mécanique quantique, dynamique vectorielle, gestion des ressources embarquées, principes & processus industriels sont autant de matières qui ont occupé mes heures d'instruction ! J'ai également entraperçu un monde d'exploration et de découverte, d'investigations en des lieux oubliés et perdus dans le silence du vide sidéral.

    L'espace est multitude infini. tout est possible maintenant, tout s'offre à moi. Je n'ai qu'à me lancer.

    Je m'appelle Kaemyll Matsushima.

    Je suis un jeune Capsuleer Caldari, de la lignée Achura. Comme mes semblables, je suis fier de ma nation, fondée sur les piliers du patriotisme et du dur labeur. Notre Nation-Corporatiste est dirigée par des chefs déterminés, qui ne jugent autrui que sur le mérite pur. J'ai fait miens les idéaux de force, d'obstination et de dignité.

    Ma lignée de sang est membre de la nation Caldari depuis plus de trois cent ans maintenant. Mes ancêtres sont originaire de Saisio dans La Forge, un monde inhospitalier au possible qu'ils ont su domestiqué mais qui nous a été arraché depuis, poussant nombre des miens vers une vie de Capsuleer. C'est également mon cas. Notre héritage n'est que spiritualité et introversion. Mais les temps changent et si je n'oublierais jamais d'où je viens, je dois trouver quelque part un monde matériel où la survivance des miens sera possible. Un recommencement spirituel dans un écrin matériel !

    Me voilà !

     

     


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  • Localisation : Sobaseki < Koichi < Lonetrek (secteur 0.8)

    En quête d'une station minière !

    Ma formation enfin terminée, j'ai entrepris depuis quelques temps de redéployer mes possessions et vaisseaux dans un secteur plus propice aux opportunités d'emploi. Je recherchais notamment une base relevant d'une corporation Caldari industrielle, mais présente non loin d'un Hub commercial. Ainsi, je pourrais concilier extraction du minerai et sa revente à des prix intéressants, avec la possibilité de continuer à acheter des skills (compétences) et poursuivre mon apprentissage !

    J'ai arrêté mon choix dans un système relativement sécurisé (encore en Empire : 0.8 de SS), et non loin de Jita (1 jump), un gros hub commercial ! La corporation sur laquelle j'ai dans l'immédiat jeté mon dévolu est la MINEDRILL : Ses origines remontent  à la guerre avec la Fédération Gallente, alors qu'elle n'était encore qu'une unité des forces spéciales de la Caldari Navy chargée de percer et piéger les astéroïdes riches en minerais convoités par l'ennemi. Après la guerre, le personnel restant de l'unité démissionna et fonda Minedrill, utilisant leur savoir-faire si particulier et extrêmement technique pour rapidement devenir un acteur incontournable de ce secteur industriel dans l'espace Caldari !

    Logo de MINEDRILL

    C'est donc laborieusement que j'entrepris le déménagement de mes actifs, en usant de ma capsule de survie pour faire des allers-retours entre les différentes stations où j'avais égrainé mes possessions pendant mon instruction ! Laborieux mais nécessaire. Car je sais bien que je ne resterais pas éternellement à Sobaseki. Mon idéal est de me rapprocher des secteurs où le SS est de 0.5. Plus dangereux, mais plus rentable ! Ici, je ne vais rester que le temps de me faire la main comme on dit et m'entrainer à améliorer des extractions (moins de perte = plus de rendement = plus de revenus). Et pendant ce temps, j'engendre des relations au sein des corporations Caldari, améliorant sensiblement mon standing avec ses messieurs. Ce sera toujours utile par la suite ! J'aurai pu faire appel à une corporation spécialisée dans les transactions de type Courier ! Mais c'est relativement cher pour ma bourse actuelle et disproportionné avec la valeur réelle des bricoles que je traîne avec moi pour l'instant ! Les trois vaisseaux les plus importants pour moi sont déjà là : mon Venture (Minage), mon Kestrel (Missile-boat) et mon Badger (Transport) !

    La joie du voyage en Capsule !

    Prochaine phase : rentabiliser ce déplacement !!!

     

     


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  • Arnon < Peccanouette < Essence Arnon IX – Lune III – Bureaux des Sisters of EVE (SoE) Security Standing : 0.8

    3- Une étrange invitation

    Depuis plusieurs jours maintenant, j’ai éprouvé l’équipement que j’ai monté moi-même sur ma frégate de combat de classe Kestrel, en condition réelle. Je me suis frotté à de la petite racaille pour le compte de la division Security de la MINEDRILL, et cette vermine de pirates Guristas a subi les foudres de mes missiles de type Inferno et Scourge. Efficaces, mes quatre nacelles lance-missiles me permettent de frapper à 24 kilomètres de distance, me mettant largement hors de portée de leurs tourelles hybrides. Mes senseurs sont suffisamment puissants pour accrocher 5 cibles simultanément, dans un délai raisonnable. L’adjonction d’un Afterburner 1 MN me permet de dépasser les 850 m/s en puissance maximale et de m’extraire des situations « pourries »…

    3- Une étrange invitation

    Après de nombreux engagements de basse intensité avec des pirates Guristas et des drones hors de contrôle, je me sens désormais un peu plus à l’aise en combat. De fait, j’ai décidé de prendre une soirée sabbatique au Blue Velvet, l’un de ces troquets pour pilote que l’on peut trouver sur la base orbitale où je squatte un hangar. Ce soir-là, s’immisça dans cet antre de perdition et de vantardises mal placées, une gracile silhouette encapuchonnée dans une longue et fine tunique blanche. Entre deux pilotes de Walkyrie occupés à se ruiner le foie dans un duel de shooters, et un imposant sergent-major des troupes de choc impériales perdus dans l’abyssal vide traumatisant de ses souvenirs de guerre, je vois s’avancer un peu perdue cette douce vision, totalement en inadéquation avec le décor. La silhouette cherche du regard quelque chose, quelqu’un. Sa tête se fige soudain dans ma direction. Machinalement, je regarde par-dessus mon épaule et ne voit qu’une cloison métallique. Visiblement, c’est moi qu’elle regarde. La silhouette se dirige d’un pas tranquille vers moi et bizarrement, les fiers à bras et les grandes gueules qui peuplent les lieux s’écartent d’elle sans faire de vagues. Mon instinct me dit que rien de bon ne se prépare ! Lorsqu’elle arrive devant moi, je me rends compte qu’il s’agit d’une femme d’une grande beauté. Elle se présente à moi avec une voix douce, aérienne, diaphane, presque surnaturelle : elle ne me dit presque rien. Simplement ceci : « Rends-toi sur Arnon IX, la troisième lune. Ton destin t’y attend. Les sœurs t’attendent. Tu as des choix à faire. Pars, maintenant, et va écrire ton histoire ». Puis elle disparait, sans prévenir !

    3- Une étrange invitation

    Quelqu’un de raisonnable aurait très très vite oublié cette expérience. Pas moi. J’en ai perdu le sommeil le soir même, alors que je tentais de trouver le repos installé dans la soute pressurisée de mon Badger. Et j’ai finalement pris une décision. J’ai répondu à cet étrange appel. Je suis accosté à la station qui héberge le siège des SoE, les Sisters of EVE : je vais répondre à leur appel !


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  • Arnon IX – Lune III – Bureaux des Sisters of EVE [SoE]

    Hier, après une poignée d’heures de repos, je me suis présenté au siège des SoE. Après avoir montré pattes blanches à l’accueil, j’ai été conduit dans un salon aux murs aveugles, où l’espace ambiant était baigné dans une lueur pâle et diffuse, invitant à la quiétude et au recueillement. Au milieu de cette pièce dépouillée, un banc de métal tout simple trônait en solitaire. Je m’assis dessus et attendis quelque peu désemparé l’arrivée de mon contact.

    Soeur Alitura

    Elle arriva peu de temps après, me faisant presque sursauter car je ne l’avais pas entendu approcher. Elle se présenta assez sèchement : Sœur Alitura. Elle m’annonce que je n’aurais à faire qu’à elle seule chez les SoE. Et personne d’autre. Elle me présente ensuite sa corporation. En réalité, il s’agit d’une organisation humanitaire et religieuse. Les Sœurs œuvrent depuis de nombreuses stations à l’extérieur de la zone Empire, où tout voyageur épuisé peut venir trouver refuge. Le prêchi-prêcha habituel en somme. Si elle doute de ma moralité, j’ai également du scepticisme à revendre envers les boniments des curetons !

    Malgré tout, la religieuse austère finit par m’expliquer le pourquoi de ma présence en ces lieux. Un signal de détresse a été récemment capté. Il émane d’un vaisseau de plaisance, le Damsel. Sœur Alitura souhaite que je me rende aux coordonnées renvoyées par la balise et que je fasse tout mon possible pour sauver d’éventuels rescapés.

    L'épave du Damsel

    Après l’avoir quitté et regagner mon Kestrel, j’entre les données dans mon ordinateur de bord et verrouille la destination. Après de sommaires recherches dans le secteur indiqué par la balise, je localise l’épave de la Damsel. C’est un enchevêtrement de métal tordu et de modules en fusion qui stagne dans le vide sidéral. Un épais nuage de particules gravite autour des vestiges du groupe propulsion du vaisseau. Quoiqu’il se soit passé, l’explosion finale a dû être terrible. J’ai peu d’espoirs de retrouver des survivants.

    Les minutes défilent lentement, tandis que je me laisse dériver parmi les innombrables débris et nuages de particules qui gravitent autour de la plus importante structure visible. Mes projecteurs surpuissants percent les ténèbres à la recherche de n’importe quel indice qui pourrait me laisser supposer la présence de survivants. Et c’est là que j’aperçois une partie de la superstructure encore intacte. Lorsque la coque s’est éventrée au moment de l’explosion, cette partie du vaisseau a supporté le choc et les cloisons de sauvetage ont sanctuarisé le dernier bastion des survivants. Je mémorise dans mon ordinateur de bord les coordonnées et envoie un message urgent à la flottille CONCORD qui doit probablement déjà être en route.

    Back to the Agent station

    En effet, les bâtiments rapides et arrogants de CONCORD jaillissent de leur saut WARP à quelques dizaines de kilomètres de ma position. Mes scanners m’indiquent que plusieurs petits appareils foncent sur la position que j’ai indiquée. Ils n’auront pas mis longtemps à intervenir. Tant mieux ! Je vais pouvoir retourner auprès de Sœur Alitura toucher ma récompense. Le sort de ses malheureux ne me concerne plus. Charge à CONCORD de déterminer les raisons de ce sinistre. Mon instinct me dit que quelque chose cloche dans tout ça…


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  • De longues semaines se sont écoulées depuis ma dernière entrée au LogBook de bord. Ici, perdu dans les confins de l'espace, à faire d'incessantes navettes entre les territoires Amarr et Caldari, on peut y perdre son âme si l'on n'y prend garde...

    Il me faut aujourd'hui revenir donc sur la suite de ma collaboration avec les Sisters of Eve. Si elle s'est maintenant achevée depuis plusieurs semaines déjà, elle n'en demeura pas moins fructueuse en son temps.

    Alors que le sauvetage du "Demoiselle" commençait tout juste à faire parler de lui, CONCORD entendait découvrir les responsables de l'explosion à l'origine du sinistre. Les sœurs m'ont demandé de me mettre en relation avec Tevis Jak de CONCORD, qui bosse sous couverture au sein de l'ORE. Ce dernier (un peu trop familier à mon goût) m'invite à protéger le site du sinistre afin de dissuader d'éventuels pilleurs.

    Sur place, une dizaine de rats sont déjà à l’œuvre sur les morceaux d'épave. Je m'occupe d'eux sans état d'âme. Je hais ces charognards. J'en profite pour récupérer ce qui semble être la boîte noire du "Demoiselle" après avoir maudit sur trente générations la descendance des vermines que j'ai éradiqué dans l'opération. On ne sait jamais, mes copines du couvent d'Arnon pourraient être intéressées.

    5- Les rescapés de la Demoiselle

    A mon retour, l'agent Tevis, qui décidément m'a pris pour son pote, m'informe jovialement que l'un des survivants, "red", serait susceptible de détenir des informations sur les circonstances de "l'accident" du "Demoiselle". Les coordonnées qu'il me donne concernent un convoi de pirates. Je vais me faire une joie de leur rentrer dedans et d'extraire le contact. On me dit qu'il risque de ne pas vouloir venir avec moi. J'en fais mon affaire.

    L'attaque a lieu au cœur d'un petit champ d'astéroïdes. Il est rapide, violent, sans ambiguïté sur l'issue et sans appel. J'ai percé au beau milieu de la formation et deux salves de missiles Inferno lâchées à bout portant plus tard, je erre parmi les décombres, projecteurs allumées à la recherche d'une capsule de survie. Je ne trouve qu'un ersatz d'habitacle éventré et le corps sans vie et désarticulé de ma cible. Tevis ne m'en tiendra pas rigueur mais les faits sont là, il nous faut trouver un autre survivant du "Demoiselle".

    Le lendemain, alors que mon cerveau hésite encore à exploser suite à la soirée de plaisir que je me suis payer dans le système de Tar, Tevis me demande de récupérer une nouvelle cible : Nebbe,, un gardien de vaisseau, et de le conduire vivant auprès de sœur Alitura. Que ne ferais-je pour ses beaux yeux à ma sœur préférée...

    5- Les rescapés de la Demoiselle

    A mon arrivée, autour de l'avant-poste où se cachait mon concierge campe une petite flottille de frégates pirates. Mon vieil ordinateur de bord fulmine à mesure qu'il évalue les différentes cibles et me calcule des solutions de tir adéquates : ceux qui vont mourir n'en savent encore rien ! Plusieurs carcasses dévastées et quelques missiles en soute en moins, j'extraie des décombres un survivant jubilatoire vociférant les pires noms d'oiseaux à l'encontre de ses assaillants désormais décédés !

    Après avoir retrouvé le confort spartiate du QG des SoE, sœur Alitura me propose maintenant de récupérer le maître queue du "Demoiselle". Après le concierge, le cuistot. De mieux en mieux ! Pendant ce temps, elle et ses consœurs pourront débriefer le sieur Nebben. Le veinard ! Trois jours durant, je fouille les stations et autres bouges d'Arnon et des systèmes alentours à la recherche d'indices concernant le point d'évacuation de mon roi de la cuillère. Après un concours de liqueur frelaté, je finis par faire cracher des coordonnées à un mécanos complètement plein suffisamment crédibles pour que je passe outre le monticule de vomi qui ornait à préset mes boots. J'arrive sur un transporteur endommagé, tout moteur coupé. Le propriétaire s'avère être ma cible. Un premier raid d'éclaireurs pirates vient de lui détruire son groupe propulseur. Le reste de la meute va revenir. Il m'appelle à l'aide. Je m'arrime à sa navette, le fait changer de bord puis nous nous apprêtons à dégager rapidos de la zone. Trop tard, un groupe de rats surgit du WARP juste devant nous et engage le combat. Tous mes senseurs se mettent à gueuler et dans un chaos de lumière et de hurlement de ma structure soumise à diverses contraintes balistiques, je virevolte au milieu des empaffés et œuvre au nom de la déesse Destruction. Nom âme est celle d'une Némésis et je venge les innocents passagers du "Demoiselle" pour chaque pirate que j'efface de cet univers.

    5- Les rescapés de la Demoiselle

    Retour auprès des sœurs. Mon passager est en état de choc et évite mon regard. Moi-même, je sens que je suis à fleur de peau et même sœur Alitura sent la grande tension qui m'habite. Elle me ménage donc et me convainc de me laisser ausculter par des novices. Je me laisse faire, encore absent, encore assis aux commandes de mon engin de mort. J'y ai laissé un peu de moi là-bas. Je ne me retrouverai jamais totalement désormais.


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